Rendez-vous vendredi 20, à 13h au métro République pour une action (devant le Go Sport)
et samedi 21 pour soutenir les habitant.e.s, marche vers la mairie, à partir de 13h devant le 260
Les habitants du 260 rue des Pyrénées viennent d’essuyer un refus d’obtenir l’électricité du fait de l’opposition de la mairie du 20e. En effet, alors que l’entreprise ERDF était d’accord pour nous fournir l’électricité, la mairie du 20e propriétaire du réseau refuse le raccord.
Depuis le début de l’occupation les habitants se font promener par les pouvoirs publics.
D’un côté les promesses et de l’autre la répression.
Nous avons mené un certain nombre d’actions afin d’interpeller les élus, l’une d’elles fut menée auprès de Cécile Duflot actuelle ministre du logement. Par cette action nous avons obtenu un 1er rendez- vous où nous avons demandé :
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des logements sociaux pour tous les gens qui en ont besoin, et notamment celles et ceux dont les noms sont écrits sur les listes de mal-logé-e-s que nous amenons
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des papiers pour tout le monde et notamment pour celles et ceux qui en ont besoin parmi nous
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le maintien dans les lieux pour les habitant-e-s du 260 rue des Pyrénées jusqu’à leur relogement
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le maintien de tous les lieux habités du CREA (Collectif pour la Réquisition, l’Entraide et l’Autogestion) de Toulouse.
Le second rendez-vous a été annulé du jour au lendemain sous prétexte du calendrier électoral et depuis rien.
Nous estimons que le dialogue est rompu du fait de la ministre.
Cécile Duflot préfère laisser la justice et la préfecture régler la question de manière plus définitive, abandonnant la question politique, et laissant la place aux procédures d’expulsion.
Nous sommes sous le coup de deux procédures, d’abord au civil suite à la plainte du propriétaire Toit et joie. Et depuis peu nous avons reçu une injonction de la préfecture à recevoir un architecte qui viendrait vérifier la sécurité du lieu. Ceci afin de justifier une expulsion plus rapide que par les voies judiciaires habituelles. Cette deuxième procédure nous est présentée comme une protection contre un péril dont les habitants pourraient être victimes du fait qu’il n’y aurait pas l’électricité.
Ceci est d’autant plus scandaleux que l’on refuse aux habitants l’accès à ces droits pour s’en servir de prétexte pour les expulser.
Nous exigeons donc le raccordement au réseau électrique que la mairie du 20e nous refuse.
C’est la mairie qui crée le péril !
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