Vendredi 19 octobre, une trentaine de participants à l’assemblée des mal-logés acharnés et d’habitants du 260 occupaient la direction centrale du CASVP (Centre d’Action sociale de la Ville de Paris) pour exiger qu’elle se prononce contre l’expulsion du 260 rue des Pyrénées et qu’elle s’engage pour leur relogement d’urgence après l’expulsion.
Les acharné(e)s en colère du 260 ont renouvelé l’une de leurs actions (la 163ème en 6 mois). Cette fois-ci à la centrale des CASVP quai de la rapée.
Cela a d’abord commencé par une occupation du rayon sac à dos du Go sport de répu en attendant le regroupement. Dans la discrétion et pour un camouflage urbain le plus technique possible je m’achète une visière Adidas blanche la peau du cul pour contrer la pluie sur mes lunettes (on a les ennemis qu’on mérite). S’ensuit une longue réflexion pour savoir si on fait cette action ou pas. Puis c’est le départ en métro. Nous ne sommes pas suivis.
Au sortir, par un détour du pâté nous atterrissons devant l’office et sa porte coulissante en ovale maintenue par 2 militantes pour nous ouvrir le passage. Au 7ème étage c’est l’abandon dans les canapés pour les uns (dont je faisais partie) et pour d’autres la négociation avec un joli costume gris anthracite à cravate rouge bacon d’une finesse à glisser derrière un rideau pâle. Le type est coriace. On se serait trompé de cible. Il est chaud pour une évacuation. Que du fake. Nous sommes d’une redoutable décontraction face à ce genre de courage qui consiste à ne pas vouloir faire son boulot.
La suite du témoignage sur le site de la CIP-IDF