Dans la nuit du samedi 8 au dimanche 9, un incendie a ravagé un immeuble rue Gabriel Péri à Saint-Denis, faisant deux morts, une dizaine de blessé-e-s et laissant une quarantaine de personnes sans logement.
Alors que Cécile Duflot avait promis un relogement immédiat devant la télévision, les habitant-e-s sont nombreux-ses à n’avoir même pas une solution d’hébergement pour la nuit. Pour les autres, ils et elles sont tou-te-s très loin de Saint-Denis et/ou entassé-e-s dans des chambres.
Mairie et préfecture (DRIL) refusent de prendre leurs responsabilités et se renvoient la balle, alors que tout le monde sait que des logements sont laissés vides par les propriétaires et qu’elles ont les moyens de les réquisitionner. Ce cas n’est pas isolé et risque d’entraîner une intensification de la chasse aux pauvres sous prétexte de lutte contre l’insalubrité.
En vérité, l’insalubrité, ce sont les proprios qui coupent l’eau, ce sont les mairies qui refusent l’accès à l’électricité et les marchands de sommeil qui s’enrichissent sur la misère.
Nous sommes toutes et tous concerné-e-s. Deux personnes sont mortes dimanche, et deux femmes s’étaient suicidées en février à Saint-Denis pour des problèmes de logement. [Une troisième est décédée aujourd’hui]
Les habitant-e-s de l’immeuble, des Dionysien-nes en colère appellent à rejoindre la manifest-action demain 12 septembre à 16h, au 39 rue Gabriel Péri