Toulouse : le CREA expulsé

En dépit des promesses des ministres Marisol Tourraine et Cécile Duflot « Non, le CREA ne sera pas expulsé sans solution de relogement », des compagnies de gendarmes mobiles sont venues ce matin, à 6h, pour mettre tout le monde dehors. Il y aurait trois personnes arrêtées.

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C’est quoi ce raffut ?

C’est le bruit des bottes qui viennent écraser les espaces de liberté qui suffoquaient déjà. C’est l’expulsion maintenant et manu militari par la justice et son bras armé, la police, du CREA-CSA au 70 allée des demoiselles. Pour 40 personnes, dont 15 gamins, c’est : « plus de maison, plus de toit, ce soir démerde toi ! ».

Depuis avril 2011, on avait fait d’un bâtiment vide, un bâtiment vivant. Le 70 allée des demoiselles c’était un vrai lieu de vie, un centre social autogéré avec des activités, des ateliers, une piscine, un lieu de rencontres, de concerts, un lieu d’organisation, de solidarité et d’entraide. Dans cet espace libéré, on s’amusait, on se cultivait, bref on vivait bien sans que ça coûte walou à personne. Sauf que lorsque l’autogestion fonctionne et coûte que dalle, pour le grand capital, c’est mal! Et ses ardents défenseurs, les pouvoirs publics, sortent l’artillerie lourde pour nous dégager.

Pour nous, pas question de se laisser faire, notre maison on la défend ! En barricadant notre bâtiment et en se rassemblant certes, mais aussi en interpellant la mairie, la préfecture, le ministère des affaires sociales, notre cher propriétaire, et le ministère du logement. Leurs réponses : l’expulsion. Ou l’expression du mépris le plus profond pour toute une partie de la population. Réprimer la pensée et punir l’acte, c’est la symphonie du moment.

Pour les pouvoirs publics, mieux vaut virer tout le monde ! C’est qu’ils sont pressés d’ouvrir un hypothétique centre d’hébergement pour SDF. Coût de l’opération : 500 000 euros de fonctionnement à l’année et quelques millions d’euros de travaux. Centre d’hébergement mystère dont personne n’a entendu parlé et surtout pas les principaux intéressés… Alors, un projet top secret ? Ou une pigeonnade de plus de la part d’un État qui ferme les centres d’hébergement d’urgence à tour de bras faute de budget ? On vous laisse seul⋅e juge de cette pantalonnade, en attendant, nous on en rit… jaune.

Parce que se faire expulser de sa maison sous des prétextes fallacieux, ce n’est pas une blague. La violence de l’État qui remet les gens à la rue et s’en lave les mains après, ce n’est pas une blague non plus. Le cynisme d’un projet d’un centre d’hébergement ici, où l’État se vante de panser la misère qu’il engendre ne nous fait pas rire du tout.

On défend notre maison, notre lieu de vie, nos choix de vie aussi face à des forces armées qui veulent nous écraser et nous faire taire. Ce bâtiment qu’on a libéré de la spéculation, dont on a rendu l’usage à toutes et tous, l’État, sa justice et ses keufs veulent nous en virer et ça te concerne aussi !

ILS NE NOUS FERONT PAS TAIRE, ON CONTINUE ! LA FORCE EST AVEC NOUS ! TOUT POUR TOUTES, POUVOIR AU PEUPLE !

Assemblée générale ce soir à 19h à la Chapelle, 36 rue Daniel Casanova, métro Compans  ou Canal du Midi.

Le CREA et des membres de la campagne Zéro personne à la rue

creatoulouse.squat.net // creatoulouse@squat.net

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Manifestation de soutien au 260

Au début de l’année 2012, plusieurs collectifs de mal-logés, de chômeurs et précaires se rassemblent pour répondre collectivement au problème du logement. Après avoir occupé plusieurs bailleurs sociaux et mairies pour demander des relogements, l’assemblée décide de ne plus attendre et de prendre un bâtiment.

Depuis le 8 juin 2012, nous occupons un immeuble vide depuis 2010, appartenant à Toit et Joie, bailleur social de la poste, situé au 260 rue des Pyrénées. Une cinquantaine de personnes y vivent, familles, célibataires, enfants, mal-logés, sans logis…
Suite à la perturbation d’un meeting de Cécile Duflot, entre les deux tours des élections législatives, nous avons été reçus au ministère du logement. Les élections passées, le ministère a rompu tout contact.
Nous avons dû lutter pour obtenir l’eau et nous n’avons toujours pas l’électricité. ERDF était prêt à nous fournir le courant mais la mairie du 20è s’y est opposée.

Les pouvoirs sont prêts à tout pour nous expulser ! Le 4 août, la police entre de force, défonce toutes les portes de chambres, braque les habitants, gifle une camarade. But de l’opération : terroriser, intimider et tenter de faire constater l’insalubrité du lieu pour accélérer l’expulsion. C’est eux qui créent le péril ! Le lieu est sain et nous ne lâcherons pas.

Mais nous passons en procès le 13 septembre suite à la plainte de Toit et Joie.

Nous appelons à un soutien massif de tous ceux qui refusent le racket immobilier, des habitants du quartier et des camarades d’ici et d’ailleurs !

Nous exigeons le raccordement à l’électricité et le maintien des habitants dans le lieu jusqu’à leur relogement !

MANIFESTATION
le 8 septembre à 13 H
Rendez-vous devant le 260 rue des Pyrénées

Rassemblement de soutien le jour du procès, le 13 septembre, au tribunal d’instance devant la mairie du 20è M. Gambetta à 9 heures

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Assemblée tous les dimanches

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Anti sfratti, résister aux expulsions (Turin)

Tiré de Paris20 infos et lutte de classe n°8 du 11 juillet 2012

Il est quatre heure du matin, la nuit pâlit lentement, dans les rues ne reste guère que quelques personnes qui zigzaguent leur chemin. C’est l’heure où se croise le dernier verre et le premier café. Turin, au nord de l’Italie, ancienne ville ouvrière marquée par  la désindustrialisation. À Mirafiori, l’usine de la Fiat, on est passé de 100 000 ouvriers à 5000 en quelques dizaines d’années. Ça laisse des traces dans la ville : des hangars désaffectés, des maisons vidées de leurs habitants, le travail devenu plus précaire, éclaté dans la ville. Mais Turin ce n’est pas que cette histoire-là, avec le passé industriel vient une tradition de luttes. C’est une histoire bien trop dense pour être racontée en ces quelques pages. Disons simplement qu’il y a eu à partir de 1969 une période de révolte qui a duré une quinzaine d’années, ce qu’on appelle l’autonomie italienne pour faire vite, bien trop vite, tant ce terme recouvre des réalités théorico-pratiques différentes. Pouvoir ouvrier, luttes étudiantes et puis, à force, des luttes qui dépassent leur simple définition sectorielle : la révolte partout, ça craque. Certains prennent les armes.

100 flics pour une expulsion
La police au service des propriétaires !

Certes les années ont passées, de nombreuses années de silence qui rendent impossible toutes formes de filiation directe, mais on ne peut pas parler de cette ville sans évoquer à la fois l’organisation capitaliste du travail et les luttes qui en ont découlées. Et qui ont fait de Turin une ville plutôt populaire, une ville d’immigration aussi, tant pour l’attrait économique que comme lieu de passage vers la France. Et reste dans l’esprit de certains un rapport à la lutte, des formes  d’organisation détachées des partis et des syndicats, un certain paysage révolutionnaire.

Alors, avec la crise et tout ça il y a beaucoup de gens dans la merde, mais presque autant d’énergie pour se battre contre ce(ux) qui met les gens dans la merde : capitalisme, spéculation, gentrification. Il y a autant de personnes à la rue que de maisons vides, laissées à la décrépitude le temps qu’il faut pour spéculer, le temps d’un soubressaut de l’économie. À Turin, dans les quartiers populaires, les maisons sont vides mais les murs parlent, ils parlent contre la police, les centres de rétention, les prisons, ils hurlent. Liberté pour les camarades, liberté pour tous. Une forte présence anarchiste. Il est quatre heure du matin et l’air de rien, c’est là que je me trouve.

Ce mardi 19 juin c’est une journée anti sfratti. Les sfratti ce sont les expulsions locatives, celles qui concernent les défauts de paiement, les fins de bails, et autres joyeusetés qui font que de nombreuses personnes se retrouvent dans la rue du jour au lendemain. À Turin il y a plusieurs dizaines de sfratti par jour. En général, ça se passe le matin, l’huissier passe pour dire à tout le monde de partir, en général les gens s’en vont, mais depuis quelque temps une vraie résistance s’organise. Contrairement à la France, la date des expulsions locatives est connue d’avance, ça laisse un peu de temps pour se prévenir et organiser des rendez-vous comme ce matin.

Pour les squats en revanche, il n’y a pas de législation précise, les maisons occupées sont expulsables d’un jour à l’autre, tous les jours. De fait, les différents squats de Turin ne sont que rarement expulsés et ils tiennent au moins un an ou deux, certains sont là depuis plusieurs dizaines d’années, parfois ils ont été expulsés puis occupés à nouveau. Il y a différents types de squats : des maisons pour habiter, des lieux de grande taille où il se passe différents types d’activités, et des centres sociaux. Chaque centre social, chaque maison occupée est soutenu par plusieurs centaines de personnes, ce qui représente un potentiel de bordélisation sur la ville qui effraierait plus d’un flic. Cette force-là, elle est due à une implantation de quartier qui ne date pas d’hier et aussi sûrement à la diversité des choses qui se passent dans ces grand lieux : cantines, fêtes, cours de sports, assemblées politiques, etc.      La lutte contre les expulsions, et plus largement sur les questions de logement à Turin, est partie de ces grands lieux, centres sociaux et maisons occupées. La différence qui existe entre ces deux types d’occupation est leur orientation politique. Les centres sociaux sont plus proches d’une forme de communisme – plus ou moins léniniste, avec une hiérarchie rigide ou plutôt libertaire, avec une organisation par assemblée. Les maisons occupées sont plutôt anarchistes. Ces distinctions affectent les pratiques, les façons de penser l’action, les façons de se rencontrer.

Ce jour-là, un appartement est défendu par un des centres sociaux mais l’affaire tourne mal, la police expulse à coup de matraque. Pourtant, personne n’a envie d’en rester là, un immeuble est occupé dans la foulée, six étages pour loger plusieurs familles. Devant le lieu on tient une table, un texte raconte les aventures du matin. Ici le mot d’ordre est diritti alla casa, droit à la maison, droit aux logements. En parallèle à ces actions de défense, il y a d’autres activités qui portent ce mot d’ordre dans la rue et auprès de certaines institutions. Dans la pratique, ça donne des permanences où viennent les personnes pour parler de leur situation, demander un coup de main juridique ou matériel, des manifestations, des occupations, et ces rendez-vous matinaux pour s’opposer physiquement aux expulsions.

La casa è di chi l’ abita :

Ailleurs, dans un autre quartier de Turin, même heure, même ambiance entre chien et loup, un autre collectif se réunit sur une place devant un immeuble pour s’opposer à une expulsion. Le rendez-vous est donné très tôt, pour éviter d’arriver après que le quartier ait été entièrement bouclé par la police. Même pratique : se réunir devant les lieux menacés avec un texte à l’intention des voisins, quelques banderoles pour être visible depuis la rue, et de quoi faire un petit déjeuner. Quand l’huissier arrive avec les flics, les rangs se ressèrent devant la porte, on crie : La casa si prende, l’affito non si paga, ou encore, vai via polizia [Les maisons on les prend, les loyers on les paie pas / police dégage] . Cette fois encore ça marche, la seule présence de quelques dizaines de personnes a permis de retarder l’expulsion de cette famille jusqu’en septembre.      Ici le discours est assez différent, on ne parle pas de droits aux logements mais on défendrait plutôt l’idée d’une propriété d’usage : la maison est à celui qui l’habite. Ça n’a l’air de rien comme ça  mais ça change pas mal de choses en ce qui concerne la manière d’aborder une lutte autour des questions du logement. De ce côté-là de la ville – ici la structure géographique joue beaucoup, on s’organise par quartier – pas question de parler avec ou aux pouvoirs publics, c’est plus la manière de faire les choses qui compte. Le collectif se structure autour d’une assemblée ouverte à tous, point de permanence, ici on résout plus facilement les problèmes de plomberie que les problèmes de tribunaux. Par choix, évidemment. Disons que c’est l’organisation matérielle qui prime sur une défense juridique. Une fois de plus, c’est une question de rapport de force.  C’est aussi un rapport avec les personnes qui sont rencontrées dans le cadre de ces luttes qui est exprimé dans cette forme d’organisation. Il ne s’agit pas de “faire du social”, d’être un prestataire de services spécialisés dans l’ouverture de maisons vides, mais bien de rendre possible des gestes collectifs, sortir du régime de la peur – peur de la police, peur de se retrouver à la rue. Reprendre un peu de pouvoir en somme, se sentir capables collectivement.

Le fait de préférer se pencher sur le processus, les rencontres qui s’y tissent, les choses qui s’y apprennent, influence aussi la manière de faire circuler les informations. Dans ce collectif, la plupart des rendez-vous sont donnés par sms, à travers les listes du numéro d’expulsion. Des invitations sont lancées, par affiches collées dans le quartier, pour des projections, pour filer un coup de main ou dîner dans les nouvelles maisons occupées. Les informations passent aussi par la radio camarade du coin, dont l’audience n’est pas négligeable. Au final, sont privilégiés les rapports soit par affinité, les amis, les camarades qui luttent déjà, soit les contacts dans le quartier, l’important étant de créer une forme de proximité des différentes personnes autour de ces pratiques, quitte à être moins nombreux.

Les deux collectifs dont il a été question sont issus de traditions politiques différentes, ils discutent un peu, se suivent de loin mais n’ont pas particulièrement l’intention de faire des choses ensemble. Toujours est-il qu’en une semaine à Turin il y eut 3 jours de résistance aux expulsions, soit une dizaine d’appartements défendus, et 2 occupations, que dire de plus que: VIVA !

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260 rue des Pyrénées #1

livret de 4 pages (cliquer sur l’image pour télécharger)

Qui sommes-nous ? 

Une cinquantaine de personnes, des femmes et des hommes, mal-logés, précaires, avec ou sans-papiers, réfugiés politiques pour certains, et une quinzaine d’enfants ont occupé cet ancien centre d’accueil social aujourd’hui fermé. Toutes et tous étaient baladés par les diverses administrations, mairies, bailleurs ou associations institutionnelles, en demande de logement depuis des années.

Pourquoi occuper ? 

Au début de l’année 2012, plusieurs collectifs de mal-logés, de chômeurs et de précaires se rassemblent pour répondre collectivement au problème du logement. Après avoir occupé plusieurs bailleurs sociaux et mairies pour demander des comptes, l’assemblée décide de ne plus attendre et de prendre un lieu vide. Certain-e-s d’entre nous étaient à la rue, d’autre sautaient de canapé en canapé, d’autres encore moisissaient dans des hôtels miteux. Le 8 juin nous occupons le 260 rue des Pyrénées ; deux jours après nous l’officialisons à la suite d’un rassemblement de soutien. Nous occupons les bâtiments car les logements sont vides et que nous en avons besoin, que la mairie et les bailleurs sociaux jouent le jeu des promoteurs et de la spéculation immobilière, que nous avons décidé de ne plus nous faire écraser par la machine administrative.  La maison est à qui l’habite !

Et après ? 

Nous ne comptons pas en rester là. On recense 6 000 logements vides dans le seul 20e arrondissement, plusieurs centaines de milliers en région parisienne. À Toulouse des collectifs ont occupé une dizaine de bâtiments. À Rouen, à Lyon, à Tours, à Nantes, plusieurs collectifs ont fait de même. Indépendamment de toute négociation avec les pouvoirs publics et leurs associations. Au 260, il n’y a plus de place. Pourtant tous les jours de nombreuses personnes, seules ou en familles nous demandent de les accueillir. C’est pour cette raison que nous occuperons d’autres bâtiments vides, comme ailleurs en France et dans le monde. Les plans d’austérité poussent toujours plus de personnes dans la misère. Notre solution, c’est la reprise de nos moyens d’existence par nous-mêmes !

L’auto-organisation ? 

Toutes les décisions sont prises en assemblée, de manière égalitaire. Ensemble, nous décidons des manières de lutter, de vivre, de se défendre. Il n’est plus question de subir le chantage des institutions, des assistants sociaux trop zélés, des conseillers Pôle Emploi menaçants, de la police ou de la mairie. Quelles que soient nos conditions, nous restons solidaires contre ce qui nous opprime !  L’assemblée des mal-logé.e.s acharné.e.s  Tous les dimanches nous nous réunissons pour contre-attaquer, définir nos priorités, se battre pour arracher des logements, des papiers, des aides sociales dues…

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Tout l’monde dehors ! Encore des expulsions à Lyon…

Depuis juillet 2011, une douzaine de familles habite au 63 rue Montesquieu. L’immeuble appartient au Grand Lyon, qui a le projet d’y réaliser des logements sociaux… en commençant les travaux en 2014 ! Les familles qui y vivent seront mises à la rue ce vendredi 10 août. Elles dormiront dehors et l’immeuble restera inutilisé pendant un an et demi.

En les pri­vant du peu de sta­bi­lité qu’elles sont par­ve­nues à conqué­rir, cette expul­sion les plon­gera dans l’urgence, aggra­vera leur pré­ca­rité et anéan­tira les démar­ches qu’elles ont entre­pri­ses pour sta­bi­li­ser leurs situa­tions socia­les, admi­nis­tra­ti­ves et pro­fes­sion­nel­les, ainsi que la sco­la­rité de leurs enfants.

Rappelons que la loi pré­voit que « toute per­sonne sans abri (…) a accès, à tout moment, à un dis­po­si­tif d’héber­ge­ment d’urgence » et qu’elle doit pou­voir demeu­rer dans cet héber­gement « jusqu’à ce qu’une orien­ta­tion lui soit pro­po­sée ».

Alors Messieurs-Dames du Grand Lyon, Monsieur le Préfet : si vous vous préoc­cu­pez des problè­mes de loge­ment, faites ce que la loi vous oblige à faire, et héber­gez tout le monde. Vous en avez les moyens. Et si vous ne res­pec­tez pas la loi, alors ayez la décence de ne pas envoyer vos poli­ciers mettre dehors les squat­teurs.

PAS D’EXPULSION SANS RELOGEMENT ! Soyons nom­breux ven­dredi à 6 heures du matin devant le 63 rue Montesquieu pour expri­mer notre soli­da­rité.

Plus d’infos sur le site rebellyon.info

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Communiqué de soutien du syndicat CNT PTT

Non aux expulsions des sans-logis du 260 rue des Pyrénées à Paris 20eme.

Le vendredi 3 Août 2012, les forces de l’ordre ont investi, accompagnées d’un huissier, le 260 rue des Pyrénées, un immeuble vide dans lequel des sans-logis se sont installés depuis quelques semaines.
L’argument officiel était de vérifier que l’immeuble n’était pas en péril et cette intervention a été particulièrement musclée, avec présence de CRS équipés de Tasers et flash balls. La porte
d’entrée comme celles de nombreuses chambres ont été vandalisées.
Des contrôles d’identité ont été effectués et un huissier a recensé le nombre d’habitants présents sur les lieux.
Cette immeuble vide appartient à « TOIT ET JOIE », propriétaire de l’immeuble et qui gère les foyers de la Poste dont la fermeture de plusieurs sites est programmé pour l’automne.
Le syndicat CNT-PTT-RP exprime sa solidarité avec les habitants du 260 et soutient leur demande d’une négociation pour la régularisation de leur présence dans ce lieu. Notre syndicat sera aux côtés des habitants-es en cas de tentative d’expulsion .
Notre syndicat est solidaire de la revendication des habitants qui exigent le raccordement électrique de l’immeuble.

UN COUP CONTRE L’UN D’ENTRE NOUS EST UN COUP CONTRE TOUS !!!
SOLIDARITÉ AVEC LES HABITANTS DU 260 RUE DES PYRÉNÉES.

Télécharger le communiqué (PDF)

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Marche des habitant.e.s du 260

Marche des habitant.e.s du 260 rue des Pyrénées pour le maintien de l’occupation, contre le harcèlement permanent de la mairie du 20e et de la préfecture.

Rendez-vous vendredi 10 août, à 13h, devant le 260 !

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Communiqué des habitants du 260 suite à l’opération de police du 3 août

Ce matin à 8 heures, des CRS et autres flics sont entrés au 260 rue des Pyrénées en forçant la porte. Ils ont ensuite défoncé l’intégralité des portes des chambres et ont insulté et brutalisé les habitants, les menaçant avec diverses armes (tasers, flash balls, etc.). Ils sont restés une heure dans le bâtiment, accompagnés d’un architecte venu vérifier s’il n’y avait pas de péril (c’est-à-dire si le bâtiment ne risque pas de s’effondrer ou de brûler) et s’il n’y avait pas de branchements sauvages, ainsi que d’un huissier venu recenser le nombre d’habitants.

Ils ont également pris les effets personnels de certains habitants, ont pris des photos et autres renseignements sur l’occupation des lieux, les convictions politiques des habitants, etc. Ils cherchent manifestement tous les prétextes pour nous expulser.

Aujourd’hui, ils sont venus vérifier que le lieu n’était pas en péril, pour, si possible, nous expulser « pour notre sécurité ». Ils auraient bien aimé constater que nous nous branchions illégalement sur le réseau électrique, ils n’ont trouvé qu’un petit groupe électrogène : autrement dit, on nous refuse l’électricité pour nous reprocher ensuite de la prendre par nous même.

Ils espéraient aussi trouver des branchements en eau illégaux, ils n’ont pu voir qu’un compteur d’eau parfaitement réglementaire installé par eau de Paris.

Demain, si ces prétextes ne suffisent pas pour nous expulser, ils en chercheront d’autres. Nous passons d’ailleurs en procès le 13 septembre prochain. Nous avons contre nous le propriétaire (le bailleur Toit et Joie), la préfecture, la mairie (qui a suivi en direct les opérations), mais nous ne nous laisserons pas faire !

Non à l’expulsion du 260 rue des Pyrénées ! Solidarité contre toutes les expulsions !

Et, de nouveau, nous exigeons le raccordement au réseau de distribution d’électricité !

mallogesacharnes@riseup.net 07 53 36 42 23

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Menace sur le 260

Ce matin, vendredi 3 août, la police est entrée de force dans  le 260 rue des Pyrénées, accompagnée d’un huissier et d’un architecte de la mairie. La mairie du 20e essaie de coller un péril sur le bâtiment pour expulser les habitants à la hâte avant le procès.

Venez les soutenir ! Marche vers la mairie aujourd’hui, à partir de 13h devant le 260 !

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Expulsion du CREA : un nouveau centre d’hébergement à Toulouse ?

Mais que fait la Préfecture ?

Suite au rendu du Tribunal Administratif concernant l’expulsion du bâtiment du CREA et malgré de nombreuses tentatives pour dialoguer avec le ministère des affaires sociales et sa Ministre Marisol Tourraine, propriétaire du Créa nous avons demandé un rendez-vous à la Préfecture concernant l’avenir du lieu et de ses habitants.

Lundi 30 juillet, la préfecture a reçu des membres la campagne de réquisition, du centre social et des habitants du CREA et nous a confirmé qu’elle comptait mettre à exécution la décision du tribunal, à savoir d’expulser les 40 habitants, dont 16 enfants, à partir du 11 août. De plus, la Préfecture a réaffirmé qu’elle comptait ouvrir d’ici cet hiver un foyer d’accueil pour SDF, ce qui était son principal argument pour récupérer les lieux lors du procès. Beaucoup de travailleurs sociaux s’étonnent de cette soit-disant ouverture étant donné le nombre de place ayant été fermées l’hiver dernier.

Alors que le ministère du logement s’était engagé à ne pas expulser le CREA sans relogement, nous avons été reçu par l’adjointe au bureau au cabinet du Préfet, Mme Vlamynck, qui n’a pas su nous donner de précision sur cet engagement. L’entretien fut très bref, et aucune réponse ne nous a été fournie, si ce n’est que la décision de justice sera bien appliquée, d’autant plus que la concernée semblait ne pas connaître ce dossier.

Il semble improbable qu’un foyer ouvre dès cet hiver. La plupart des habitants du CREA devraient être logés par l’État (DALO, DAO, CADA, etc.), mais, paradoxalement, celui-ci préfère les remettre à la rue alors qu’ils sont logés depuis plus d’un an dans ce bâtiment dans de bonnes conditions, que les enfants sont scolarisés dans le quartier et qu’aucun engagement sérieux ne nous a été apporté.

Alors que la rentrée approche, les habitants souhaitent rester dans le bâtiment et une expulsion serait dramatique pour chacun d’entre eux. Elle provoquerait de plus la fermeture du Centre Social Autogéré qui crée du lien sur le quartier et sur la ville par ses nombreuses activités (bibliothèque, sports, activités culturelles, etc.).

Le 11 août approche et aucune réponse ne nous a été donnée. La préfecture s’est engagée à nous contacter rapidement pour préciser sa position quant à l’avenir du bâtiment et de ses habitants.

CREA (Collectif pour la Réquisition, l’Entraide et l’Autogestion) – Toulouse

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Solidarité avec Levent Capa

Levent Capa, demandeur d’asile politique qui participe au collectif des mal-logés 18e sans frontières, à l’assemblée des mal-logés acharnés et à l’occupation du 260 rue des Pyrénées, a été arrêté en Suisse le dimanche  23 juillet et placé en centre de rétention. Plusieurs actions de solidarité ont eu lieu pour interpeller l’État suisse sur sa condition, sans succès, puisqu’il a été expulsé vers la Turquie le 27 juillet, alors même que des avocats essayaient d’accéder à son dossier.

Interpellé à l’aéroport d’Istambul, il passera en procès dans 3 mois où il risque de 10 à 20 ans de prison pour ses activités en tant qu’opposant politique au régime turque.

Pour tout contact avec le Comité de solidarité avec Levent Capa à Paris : libertepourlevent@gmail.com

Paris

LIBERTÉ !

Ce matin, jeudi 26 juillet, une délégation du comité de solidarité avec M Levent CAPA de Paris constitué d’une quarantaine de personnes s’est rendue au consulat suisse à Paris. Après avoir exigé d’être reçus, nous avons pu discuter avec le consul M. Uve Haueter qui s’est engagé à prévenir les autorités concernées en Suisse et le responsable de la détention administrative de la prison régionale de Berne de la situation de M. Levent CAPA.

En effet, M. CAPA s’est rendu au consulat Suisse à Paris avant de se rendre à une convocation de l’Office Fédérale des Migrations (OFM) en Suisse. Le consulat lui a assuré qu’il serait protégé par sa demande d’asile et qu’il serait bien accueilli en Suisse.

Mais une fois à Berne, il s’est fait arrêter et enfermer en détention administrative. Il s’est avéré que sa demande d’asile était en fait déjà rejetée depuis suffisamment de temps pour que le délai de recours soit expiré !

Levent Capa a fuit la Turquie après 11 ans de prison pour ses activités au Devrimci-Sol (la gauche révolutionnaire). Il redoute un autre procès et de nouveau une longue peine. Nous avons informé le consul que M. Capa a toujours fait en sorte de régulariser sa situation vis-à-vis de la Suisse. Nous l’avons également informé que M. Capa entamé une grève da la faim dès le début de sa détention malgré ses problèmes de santé.

Nous avons rappelé que l’Etat turc est bien connu pour pratiquer la torture à grande échelle, et ce malgré les pressions internationales et les condamnations continues de la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Amnesty International, l’Organisation Mondiale contre la Torture et Human Right Watch ont clairement et explicitement dénoncé la pratique systématique de la torture en Turquie à maintes reprises.

De même, nous avons rappelé l’article 3 alinéa 1 de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (1984) qui dispose qu’« aucun Etat n’expulsera, ne refoulera, ni n’extradera une personne vers un autre Etat où il y a des motifs sérieux de croire qu’elle risque d’être soumise à la torture. » Nous avons donc rappelé que l’expulsion de M. CAPA en Turquie serait tout simplement un crime au vu du danger qu’il y encoure. Que cette expulsion serait une extradition déguisée.

Ci-dessous mail du consul : Haueter Uve EDA HUV uve.haueter@eda.admin.ch

Mesdames, Messieurs,

Je me réfère à notre entretien de ce matin devant l’Ambassade de Suisse au sujet de Monsieur Levent Capa.

Excusez-moi le retard à vous informer de mes interventions, dû à des imprévus, depuis notre entretien.

Je peux vous informer que j’ai envoyé un courriel aux autorités concernées en Suisse et je leur ai envoyé également votre lettre du 25 juillet 2012. Je les rend attentif à la situation de M. Capa comme vous me l’avez cité lors de notre entretien. Je leur fais également part de vos soucis quant à un retour en Turquie.

Cordialement,

Toulouse

Nous avons investi la préfecture de Haute-Garonne à Toulouse pour exiger la libération de Levent Capa, réfugié politique incarcéré en suisse et menacé d’expulsion dans les prochaines heures. Levent risque une lourde peine de prison dans son pays d’origine, la Turquie, où il est accusé d’avoir participé à une organisation d’opposition qualifiée de terroriste par le pouvoir en place.

Nous arrivons à la préfecture à une vingtaine, quelques personnes reste coincé.es dans le hall d’accueil tandis qu’une quinzaine d’autre traverse la cour au cri de « liberté pour Levent ! ». Nous investissons les bureaux de la cohésion sociale à la grande surprise des quelques employés qui y travaillent. Deux personnes restent au rez de chaussée pendant que la majeure partie du groupe monte dans les étages pour faire faxer notre tract depuis les bureaux de la préfecture. Très vite un camion de flics arrive, ils sont armés des habituelles tazer et autres flashball. Les deux personnes rester en bas se font pousser vers la sortie. Le reste du groupe parviens à feinter les keufs dans le dédale des bureau de la préf’.ils arrivent à rejoindre la cours où ils sont encerclé.es puis emmené.es au commissariat central pour un contrôle d’identité. Ils en sortent une heure plus tard, accueilli par une trentaine de personnes venu en soutien.

L’occupation de la préfecture aura duré une demi heure, temps pendant lequel le tract pour la libération de Levent à pu être faxé au consulat de Suisse à Paris.

Aujourd’hui nous sommes sans nouvelles de Levent qui aurait refuser d’embarquer dans l’avion au matin de ce vendredi 27 juillet. Liberté pour Levent !

Des papiers pour tous ou pas de papiers du tout !

Mal-logés, sans papiers, contre toutes les expulsions !

Marseille

Vendredi 27 juillet, une petite vingtaine de personnes avons occupé le consulat suisse à Marseille pour exiger la libération de Levent Capa, réfugié politique incarcéré en Suisse et menacé d’expulsion dans les prochaines heures. Levent risque une lourde peine de prison dans son pays d’origine, la Turquie, où il est accusé d’avoir participé à une organisation d’opposition qualifiée de terroriste par le pouvoir en place.

Nous ont demandé à rencontrer le consul suisse pour l’interpeller sur la situation ; il a consenti à un échange bref et assez évasif derrière une vitre. Une banderole a été posée aux fenêtres « Liberté Pour Levent Capa ! ». Nous sommes partis sans grand problème (une identité a été relevée) à l’arrivée de civils.

Des contacts ont été pris avec des Kurdes qui sont assez présents à Marseille (une « maison du Peuple kurde, des manifs régulières…). Nous étions présents samedi 28 à leur manifestation (à peu près 300 personnes) en soutien à Ocalan, un des leaders du PKK emprisonné depuis 1999 et condamné à la prison à vie en Turquie. Des tracts ont été diffé.

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Appel pour Levent Capa, détenu dans la prison de Berne

Dernières nouvelles, 25/07/2012

Levent, un camarade turc que beaucoup ont vu dans le mouvement à Paris, notamment au collectif des mal logés 18e sans frontière, dans les assemblées contre les expulsions, et au bâtiment occupé du 260 rue des Pyrénées, est actuellement en prison à Berne.

En 2011, après 11 ans de prison pour ses activités dans Devrimci-Sol (la gauche révolutionnaire), il se rend en Europe : il redoute un second procès et une lourde peine. Une fois en Suisse en 2011, il connaît son premier contrôle de police et est contraint de donner ses empreintes à la police. Dans la foulée, il dépose une demande d’asile. Puis, il s’en va en France où il séjourne quelques mois.

Au mois de juin, Levent apprend par les autorités françaises qu’il a un laissez-passer pour la Suisse. En effet, le fichier d’empreintes digitales Eurodac indique qu’il est entré dans l’espace Schengen par la Suisse. Aussi dans le cadre du règlement Dublin 2, il est contraint d’y retourner. Il a également une convocation des autorités suisses. Avant de partir en Suisse pour régulariser sa situation, il se rend au consulat suisse à Paris pour savoir s’il risque d’être expulsé vers la Turquie une fois arrivé en Suisse. Le consulat le rassure et lui explique qu’il ne sera pas expulsé, qu’il pourra poursuivre sa demande d’asile et que les autorités suisses lui donneront un hébergement et une allocation pour demandeur d’asile. Le consulat l’assure aussi qu’il obtiendra le statut de réfugié politique dans les 2 mois du fait de ses activités politiques et de la gravité de la répression de la part de l’Etat turc qu’il a subie par le passé et qu’il risque de subir à nouveau s’il retourne en Turquie.

Levent se rend en Suisse le 21 juillet. Le dimanche 23 juillet, il est arrêté à Berne et enfermé au sein de la prison régionale de Berne dans la section « détention administrative » pour étrangers. Ce que nous savons aujourd’hui, c’est que la demande d’asile a été rejetée (mais depuis quand ?) et que le délai de recours est dépassé. Il a entamé une grève de la faim. Les flics parlent d’une expulsion vers la Turquie programmée pour vendredi 27 juillet, dans 2 jours.

Nous exigeons la libération de Levent et le réexamen de sa demande d’asile politique.

Toutes ces infos sont difficiles recueillir, nous ferons d’éventuels corrections et compléments plus tard.

Toutes initiatives et aides sont les bienvenues. CONTACT : libertepourlevent@gmail.com

Levent Capa Prison régionale de Berne GENFERGASSE 22 3011 Berne

Téléphone de France : 0041 31 634 46 41 Fax : 0041 31634 46 92 regionalgefängnis-bern@pom.be.ch

Lire la lettre ouverte du comité de solidarité aux autorités suisses

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260 : Bonne nouvelle, la gauche est au pouvoir !!!

Rendez-vous vendredi 20, à 13h au métro République pour une action (devant le Go Sport)
et samedi 21 pour soutenir les habitant.e.s, marche vers la mairie, à partir de 13h devant le 260

Les habitants du 260 rue des Pyrénées viennent d’essuyer un refus d’obtenir l’électricité du fait de l’opposition de la mairie du 20e. En effet, alors que l’entreprise ERDF était d’accord pour nous fournir l’électricité, la mairie du 20e propriétaire du réseau refuse le raccord.

Depuis le début de l’occupation les habitants se font promener par les pouvoirs publics.

D’un côté les promesses et de l’autre la répression.

Nous avons mené un certain nombre d’actions afin d’interpeller les élus, l’une d’elles fut menée auprès de Cécile Duflot actuelle ministre du logement. Par cette action nous avons obtenu un 1er rendez- vous où nous avons demandé :

  • des logements sociaux pour tous les gens qui en ont besoin, et notamment celles et ceux dont les noms sont écrits sur les listes de mal-logé-e-s que nous amenons

  • des papiers pour tout le monde et notamment pour celles et ceux qui en ont besoin parmi nous

  • le maintien dans les lieux pour les habitant-e-s du 260 rue des Pyrénées jusqu’à leur relogement

  • le maintien de tous les lieux habités du CREA (Collectif pour la Réquisition, l’Entraide et l’Autogestion) de Toulouse.

Le second rendez-vous a été annulé du jour au lendemain sous prétexte du calendrier électoral et depuis rien.

Nous estimons que le dialogue est rompu du fait de la ministre.

Cécile Duflot préfère laisser la justice et la préfecture régler la question de manière plus définitive, abandonnant la question politique, et laissant la place aux procédures d’expulsion.

Nous sommes sous le coup de deux procédures, d’abord au civil suite à la plainte du propriétaire Toit et joie. Et depuis peu nous avons reçu une injonction de la préfecture à recevoir un architecte qui viendrait vérifier la sécurité du lieu. Ceci afin de justifier une expulsion plus rapide que par les voies judiciaires habituelles. Cette deuxième procédure nous est présentée comme une protection contre un péril dont les habitants pourraient être victimes du fait qu’il n’y aurait pas l’électricité.

Ceci est d’autant plus scandaleux que l’on refuse aux habitants l’accès à ces droits pour s’en servir de prétexte pour les expulser.

Nous exigeons donc le raccordement au réseau électrique que la mairie du 20e nous refuse.

C’est la mairie qui crée le péril !

mallogesacharnes@riseup.net

 

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Reportages radio sur le 260 rue des Pyrénées

260 rue des Pyrénées, de l’émission Radio Libertaria du mardi 3 juillet sur Radio Libertaire

260 rue des Pyrénées, de l’émission Egregore du lundi 9 juillet, diffusé sur Radio Primitive (Reims), Canal Sud (Toulouse) et l’Eko des Guarrigues (Montpellier)

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