Goûter devant le 260

Jeudi 5 juillet, à 16h30, goûter – discussion – rencontre avec les habitants du 260 rue des Pyrénées.

Ramenez des jus de fruits.

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300 demandeurs d’asile expulsés à Dijon

Ce matin la préfecture a fait expulser les quelques 300 demandeurs d’asile occupant le squat des « greffes » (bvd de la Marne à Dijon) suite à un arrêté du Maire de Dijon « portant mise en demeure de quitter les lieux ».

Dijon – Suite à l’expulsion des demandeurs d’asile Manifestation à 18h30 ce lundi soir devant la Préfecture.

(Ce texte émane d’un certain nombre de soutiens rassemblés ce matin, dans l’attente d’un communiqué de toutes les associations regroupées dans le collectif de soutien aux demandeurs d’asile).

Une compagnie de CRS avait été appelée pour cette opération et la rue était bouclée. Les demandeurs d’asile présents sur les lieux ont été embarqués dans des bus pour la caserne Vaillant, en devant laisser derrière eux la plupart de leurs affaires. Rappelons que théoriquement le lieu n’était pas expulsable avant le 15 juillet. Mais la Mairie et la Préfecture ont préféré prendre les devants dans une opération concertée et s’asseoir sur le dialogue qui était en cours avec les associations de soutien, dialogue dont le but était de trouver des solutions de relogement pour tous les demandeurs d’asile hébergés dans le squat. Un rendez-vous entre les 24 associations de soutien et la Préfecture devait avoir lieu ce jeudi à 14h. Nous ne savons pour l’instant pas encore quel sort sera réservé aux demandeurs d’asile expulsés ce matin.

Dans un communiqué la Préfecture fait de nouveau prétexte de questions de sécurité et de soit-disant « rixes » et « violences communautaires » pour justifier cette opération. Ce alors que dans un communiqué publié il y a 10 jours les demandeurs d’asile occupants des greffes mettaient en avant l’entente et l’attention à l’entraide et aux bons rapports avec le voisinage qui dominaient dans le squat malgré des conditions d’attente et de vie angoissantes et précaires. Derrière les légitimations publiques de la Préfecture et de la Mairie, cette expulsion marque une nouvelle étape dans la politique brutale de répression des demandeurs d’asile qui se perpétue aujourd’hui en France.

Une manifestation de protestation et de solidarité est appelée en réaction par les membres d’un certain nombre d’associations qui se sont retrouvées ce matin devant le bâtiment lors de l’expulsion.

Ne les laissons pas seuls dans cette situation !

La manifestation aura lieu ce soir à 18h30 devant la préfecture, merci de relayer très largement cette information dans les heures qui suivent.

Des soutiens rassemblés ce matin…

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Toulouse : Rendu du procès du CREA

«Bas les pattes de mon bât!»

Rendu du procès pour l’expulsion du Centre Social Autogéré de Toulouse : un mois de délai…

Les gouvernements se succèdent mais rien ne change. À Toulouse comme ailleurs, l’État continue de gérer les misères et joue avec nos vies. Sa justice prononce un mois de délai avant d’expulser la quarantaine de personnes dont des familles avec enfants, de notre lieu de vie.

Pas d’étonnement de notre part, juste la confirmation du mépris et du cynisme des dirigeant-e-s et de leurs institutions pour celles et ceux d’entre nous qui avaient encore des doutes. L’État, c’est la guerre aux pauvres.

Et on a tellement peur qu’aujourd’hui on fait un basket et on mange des glaces avec les gosses dans la piscine gonflable.

À présent, on va se concentrer sur ce qu’on sait faire de mieux, nous organiser entre nous, entre pauvres, galérien-ne-s, révolté-e-s… pour défendre ce lieu, pour en ouvrir d’autres, pour étendre notre résistance par de nouvelles rencontres, contre toutes les expulsions.

Contre celles annoncées des campements de l’île du Ramier, de Sloli à Bonnefoy, du 66 avenue d’Italie, du hameau de La Paz à L’Isle Bouzon

En construisant la solidarité et les liens avec d’autres mouvements dans d’autres villes : les mal-logés enragés à Paris, le collectif Urgence Précarité à Nantes, les habitant-e-s de l’internat occupé de Dijon, la Patate Chaude à Grenoble et tous les collectifs qui réquisitionnent à Tours, Rouen, Saint-Denis, Bordeaux, Lyon…

Pas moyen qu’on bouge de là, on reste chez nous, on continue à vivre et à lutter, là.

Dans cet esprit, on invite toutes celles et ceux qui le souhaitent au chantier festif du Centre Social Autogéré du 20 au 29 juillet.

Réquisition, entraide, autogestion !
Tout pour tou-te-s, Pouvoir au peuple !

Communiqué du CREA, 29 juin 2012

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Rendez-vous de cette semaine dans le 20e

– mercredi 4 juillet, 13h30, action de soutien au 260 rue des Pyrénées : rendez-vous au métro République devant le Go Sport

– mercredi 4 juillet, 20h30, présentation de la brochure « Sans-Papiers : s’organiser contre l’Expulsion. Que faire en cas d’Arrestation ? » au 260

– jeudi 5 juillet, à 16h30, goûter devant le 260.

– vendredi 6 juillet, 22h, projection d’un film rue Saint-Blaise (Saint-Blaise Solidaire)

– dimanche 8 juillet, 17h, assemblée des mal-logés acharnés, au 260 rue des Pyrénées

et tous les jours, de 16h à 19h, table d’information devant le 260 pour discuter, rencontrer les habitants, s’informer, soutenir ou avoir des informations.

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Présentation de la brochure « Sans-papiers, s’organiser contre l’expulsion »

La brochure « Sans-papiers, s’organiser contre l’expulsion, que faire en cas d’arrestation ? » décrit la procédure à laquelle sont confrontées les personnes sans-papiers lorsqu’elles sont arrêtées par la police et donne des conseils juridiques et pratiques pour s’en sortir au mieux. Elle s’adresse autant aux personnes sans papiers qu’à leur entourage et à toutes celles et ceux qui luttent contre la machine à expulser. Cette brochure, dont la première version date de janvier 2008, vient d’être actualisée suite à la nouvelle loi sur l’immigration de juillet 2011 qui a modifié les procédures d’expulsion.

Présentation et discussion Mercredi 4 juillet à 20h30 au 260 rue des Pyrénées

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Projection plein air à Saint-Blaise

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Travail social et luttes précaires, des deux côtés du guichet

Dimanche 1er juillet

  Le collectif NRV (collectif de réflexion autour du travail social) propose une journée de débats, d’ateliers et de diverses festivités autour du travail social et de la précarité.
Depuis quelques années la logique économique et les lois du management réorganisent totalement le « travail social ». De « l’autre côté du guichet », les chômeurs et les précaires subissent aussi de plus en plus de contraintes managériales, et doivent sans cesse produire des preuves d’insertion. Alors que la précarité de l’emploi concerne toujours plus de salariés (les travailleurs sociaux n’en sont pas exclus), quelles seraient les possibilités de liens entre les deux cotés du guichet ? Y a-t-il une place pour des échanges, des complicités ?
Dans cette logique de décloisonnement, le collectif NRV préparera cette rencontre avec le collectif de chômeurs et précaires, les CAFards de Montreuil. Nous reviendrons sur des expériences récentes (à Toulouse et à Nantes notamment) d’occupation de lieux menés de façon conjointe par des « mal-logés » et des « travailleurs sociaux », et plus généralement sur des initiatives politiques qui remettent en cause ces clivages traditionnels.
Venue du collectif urgence précarité 44 de Nantes , le GPS Groupement pour la Défense du travail social de Toulouse et le CREA Collectif pour la Réquisition, l’Entraide et l’Autogestion de Toulouse.

11h : ouverture portes.
11h30 : De deux coté de la frontière :   La restructuration du travail
social.  Présentation et discussion.

13h pose bouffe.

14h :  Expériences des luttes : présentation de différents collectifs et luttes en cours  (Urgence et précarité de Nantes, CREA, GPS, 260 rue dePyrénées, NRV, Cafards… ).
Discussion.

19h : Bouffe.

20h :
Ballet des Potof prod : Le lac des slips

21h Concerts :
Bad reputation (Disco Punk)
Nunc Est Bibendum (Punk Déluré)

À  La Parole Errante,
9 rue François Debergue,
Montreuil (93), M. Croix de Chavaux.

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Communiqué : Reçus par la mairie, embarqués par la police

Un camarade passe en procès pour refus de fichage le 20 août prochain.
Le mercredi 20 juin au matin, une cinquantaine de personnes de l’Assemblée des mal-logés acharnés et précaires ainsi que des habitants du 260 rue des Pyrénées ont occupé la mairie du 4 e arrondissement pour obtenir le retrait de la procédure concernant l’immeuble de la rue des Pyrénées et la pérennisation de son occupation, le relogement de tous les mal-logés et la création de lieux collectifs pour s’organiser et lutter contre la misère.
Au moment de pénétrer dans la mairie, une des deux vigiles postée à l’entrée serait tombée et, dans sa chute, se serait blessée au bras. Cette blessure, si tant est qu’elle est réelle (car nous n’avons, sur ce sujet, que les affirmations invérifiables de la police), serait bien entendu accidentelle et ne pourrait être que la conséquence involontaire de l’action collective des mal-logés entrant dans la mairie. Mais les policiers, arrivés à l’appel de la mairie, se mettent à chercher les « auteurs » de ce qu’ils prétendent être une agression délibérée.
Entretemps, une maire adjointe PCF accepte de recevoir six mal-logés. Ceux-ci auraient  voulu être reçus tous ensemble mais l’élue n’en démord pas : elle ne veut discuter qu’avec une délégation restreinte, et à la condition que la mairie soit au préalable évacuée par ses occupants. En échange, elle s’engage à ce que la police n’intervienne pas.
Comme la situation est tendue et que les flics, arrivés en nombre, semblent décidés à procéder à des arrestations pour cette histoire de vigile prétendument blessée, les mal-logés acceptent cette proposition. La mairie est évacuée, la foule des occupants se disperse. La délégation retourne à l’intérieur du bâtiment et y est reçue pendant près d’une heure et demi. Chacun croit l’affaire terminée.
Pourtant il n’en est rien. A l’issue de l’entretien, un des membres de la délégation est isolé par les policiers
alors qu’il est encore dans la mairie, interpellé puis placé en garde à vue au commissariat du 4e arrondissement. Il est accusé de « violences volontaires en réunion ». Les charges concernant les « violences volontaires en réunion » sont cependant abandonnées, et pour cause puisqu’aucune « violence » n’a jamais été exercée contre la vigile. Le camarade, qui a refusé de donner ses empreintes digitales et son profil génétique, est cependant déféré au palais de justice pour « refus de signalétique ». Il est libéré sous contrôle judiciaire après que la date de son procès aie été fixée au 20 août prochain.
Les logiques politiciennes et policières fonctionnent sur le même mode. La dimension collective de l’action est niée au profit d’une logique de la représentation et de l’individualisation. C’est ainsi que mercredi un d’entre nous est passé sans heurts du statut de représentant à celui de responsable. Le piège répressif est alors imparable. Même si le motif de la garde à vue n’est qu’un prétexte futile, la personne interpellée est placée devant un choix impossible : soit accepter d’être fichée par son ADN et devenir pour longtemps une cible de choix de la police et de la justice, soit refuser et passer en procès.
De même que nous ne voulons pas de chefs ou de porte-parole parmi nous, nous n’acceptons pas la logique qui consiste à en isoler certains pour leur faire subir individuellement le poids de la répression. La répression qui s’abat sur un d’entre nous s’abat sur tous.

Solidarité !

Des mal-logés acharnés

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Repas en soutien au 260

Les habitant.e.s du 260 rue des Pyrénées organisent un repas en soutien à l’occupation.

Jeudi 28 juin, à partir de 19h
devant le 260, métro Gambetta.
à prix libre
possibilité d’aider aux préparations à partir de 14h

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Communiqué de la CGT Chômeurs rebelles

Comité National CGT des Privés d’Emploi
Communiqué de presse

Libération immédiate pour T. !

En fin de matinée aujourd’hui a eu lieu un rassemblement d’un collectif de mal-logés devant la mairie du 4ème arrondissement de Paris. Une délégation a été reçue pour parler de la question du mal-logement en général et en particulier de la nécessité de reloger tous les habitants du 260 rue des Pyrénées dans le 20ème arrondissement (immeuble occupé depuis le 8 juin dernier par des familles en situation de grande précarité).
La négociation s’est bien déroulée et ils ont obtenu l’assurance par une élue Front de gauche du 4ème arrondissement de faire remonter les revendications. Profitant de la bousculade à l’entrée et pour faire cesser cette mobilisation qui dure depuis la fin de la trêve d’hiver, la police a procédé à l’arrestation d’un des occupants, actuellement en garde à vue.
La CGT Privés d’Emplois et Précaires exige la libération immédiate et sans poursuite de ce militant.
Nous serons attentifs aux évolutions de cette situation aussi bien pour la libération que pour le relogement des personnes et familles de l’immeuble.

FACE À LA RÉPRESSION, LA SOLIDARITÉ EST NOTRE ARME !

Un logement pour toutes et tous !

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Toulouse : communiqué des habitants du 66 avenue d’Italie

Appel à rassemblement de soutien vendredi 22 juin à 9h devant le TI de Toulouse

Depuis le 12 mars 2012, nous sommes huit familles dont 11 enfants à vivre dans un immeuble situé au 66, avenue d’Italie qui appartient à une  société immobilière qui l’a acquis en 2009 et n’en faisait aucun usage depuis.

Auparavant, nous vivions au 16, allée des demoiselles. Mais, suite à un jugement du tribunal d’instance ordonnant notre expulsion, nous avons dû quitter l’immeuble et la seule solution qui nous a été proposée, était d’occuper l’immeuble où nous vivons actuellement.

Depuis l’occupation de cet immeuble, nous nous organisons ensemble, comme nous le faisions au 16, allée des demoiselles, pour vivre dans la tranquillité. Ce lieu n’est pas un simple « squat » mais un véritable lieu de vie où parents et enfants s’entraident pour la nourriture, l’installation de douches, la récupération des meubles nécessaires au confort de tous.

Aujourd’hui, nous voyons l’histoire recommencer. Le propriétaire demande notre expulsion, que nous payons chacun et chacune 150 euros par jour d’occupation et que nous retournions tout simplement à la rue.

Nous serons donc en procès Vendredi 22 juin à 9H au Tribunal d’Instance de Toulouse (40, avenue Camille Pujol).

Nous refusons cette logique qui consiste systématiquement à l’expulsion pour nous replonger dans la misère sociale de laquelle nous avons pu, grâce à notre action collective, s’en sortir.

Nous ne voulons pas vivre constamment sous la menace des procès, des astreintes et des expulsions.

Nous voulons que nous et nos enfants continuions à vivre décemment dans un logement sans être obligé de déménager tous les trois mois.

Ce que nous voulons de l’État, ce ne sont pas ses juges et ses flics mais des logements pour que nous puissions vivre dignement et que nos enfants vivent normalement dans un foyer stable.

Nous demandons à la population de venir nous soutenir dans ce procès qui ne réglera en rien les problèmes sociaux que nous vivons chaque jour.

De toute façon, nous n’avons pas le choix et nous continuerons de réquisitionner des bâtiments vides car la dignité de nos familles est plus importante qu’un droit de propriété qui laisse des bâtiments vides.

Les habitants du 66, avenue d’Italie
[Le 66 est un bâtiment occupé par le CREA dans le cadre de la campagne « zéro gosse à la rue »]

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Procès reporté

Le procès des habitants du 260 rue des Pyrénées a été reporté au 13 septembre.

Point info, ce jour, à 19h au 260.

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Reçus par la mairie, embarqués par la police

Une personne en garde-à-vue à la suite d’une action à la mairie du 4e arrondissement.

Ce matin, une cinquantaine de personnes du collectif des mal-logés acharnés et des habitants du 260 rue des Pyrénées ont occupé la mairie du 4e arrondissement pour obtenir :

  •   le retrait de la procédure contre l’immeuble du 260 rue des Pyrénées,
  •   le relogement de ses habitants,
  •   la création de lieux collectifs pour s’organiser et lutter contre la misère.

Evelyne Zarka, maire adjointe, PCF/Front de Gauche, a accepté de recevoir une délégation de quelques personnes pour discuter de ces revendications. Elle s’est engagée à soumettre nos revendications à l’appréciation de son groupe politique… et à ce que la police n’intervienne pas.

Or, à l’issue de cet entretien, un des membres de la délégation -demandeur de logement- a été pris à part par les policiers et interpellé. Il est actuellement déféré au dépôt du Palais de Justice de Paris.

Nous exigeons sa libération immédiate !

Deux heures plus tard, nous venons interpeller Mme Zarka suite à l’arrestation de notre camarade. Elle a décliné toute responsabilité dans cette arrestation, se contentant de la « regretter » mais sans vouloir prendre publiquement position pour la dénoncer et sans s’émouvoir que cette personne ait été interpellée à la sortie de son bureau après qu’elle l’y ait invitée pour négocier sur les revendications portées par le collectif.

Pendant ce temps, la mairie du 4eme arrondissement faisait de nouveau fait appel à la police. Interrogée à ce sujet, madame Zarka s’est encore une fois déclarée irresponsable, tout en assurant de nouveau que personne ne serait arrêté. Puis elle s’est réfugiée dans son bureau.

A peine sortis du bâtiment, ceux à qui madame la maire adjointe venait de donner une telle assurance, ainsi que ceux qui étaient rassemblés sur la place, se sont fait charger par les CRS rameutés à l’appel de la mairie. Les flics ont coursé les personnes présentes jusque dans les rues en face en tentant d’interpeller le maximum de monde, sans succès heureusement. Un camarade a cependant été blessé au pied au cours de la charge.

Que penser du traitement réservé aux mal-logés en lutte ?

Rendez-vous le jeudi 21 juin à partir de 8h30 devant le 260 pour aller ensemble au procès.

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La mairie tend un piège aux mal-logés

Une personne en garde-à-vue à la suite d’une action à la mairie du 4e
arrondissement.
Ce matin, mercredi 20 juin 2012, une cinquantaine de personnes du collectif des mal-logés acharnés et des habitants du 260 rue des Pyrénées ont occupé la mairie du 4e arrondissement pour obtenir :

  • le retrait de la procédure contre l’immeuble du 260 rue des Pyrénées,
  • le relogement de ses habitants,
  • la création de lieux collectifs pour s’organiser et lutter contre la misère.

Evelyne Zarka, maire adjointe, PCF/Front de Gauche, a accepté de recevoir une délégation de quelques personnes pour discuter de ces revendications, en s’engageant à ce que la police n’intervienne pas. Or, à l’issue de cet entretien, un des membres de la délégation a été pris à part par les policiers et interpellé. Il est actuellement en garde-à-vue au
commissariat du 4e arrondissement, boulevard Bourdon.
Nous exigeons sa libération immédiate !
Numéro du commissariat, pour exiger sa libération immédiate : 01.40.29.22.00
Email d’Evelyne Zarka pour exiger que la mairie retire sa plainte : evelyne.zarka@paris.fr

Téléphone de la Mairie : 01.44.54.75.10
Pour continuer à soutenir la lutte des mal-logés et le 260 rue des Pyrénées, rendez-vous demain, jeudi 21 juin :
– 8h30 devant le 260 rue des Pyrénées, métro Ménilmontant ou Gambetta.
– 9h30 procès du 260 des Pyrénées, métro Gambetta (le tribunal est dans la
mairie du XXème).

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Rendez-vous action pour le 260

Demain matin, mercredi 20 Juin à 10h au métro Ménilmontant, soyons nombreux pour la pérennité de l’occupation par des mal-logés au 260 rue des Pyrénées, pour des logements et des papiers pour tous.

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